Dernières avancées et réflexions sur le bien-être animal

Il y a quelques mois, Animal Welfare, une revue scientifique dédiée au bien-être animal, mettait en ligne un numéro entier (no. 28 ) en accès libre. C’est l’occasion pour Ethoph’R de faire un point sur la discipline scientifique qu’est le bien-être animal et de résumer le contenu de ce numéro.

Tout d’abord que veut dire accès libre, ou open access ?

C’est le fait que ces articles scientifiques soient mis à disposition de tous (consultables et téléchargeables) gratuitement. Généralement, les éditeurs proposent aux lecteurs de payer l’accès à un article précis ou de souscrire à un abonnement annuel à la revue, qui permet de consulter tout le contenu du journal pendant un an. L’accès libre aux publications scientifiques est donc un excellent moyen d’offrir à tous (scientifiques ou non) la possibilité de s’informer sur les dernières découvertes, ce qui est le but de ce numéro d’Animal Welfare. En effet, il réunit 11 articles de réflexion autour des avancées sur le bien-être animal.

Becca Franks traite de l’intérêt d’étudier la motivation des animaux pour améliorer leur bien-être. Considérer ce que les animaux veulent est une des méthodes de leur donner un moyen pour identifier leurs besoins et ainsi de leur fournir un environnement de qualité. Cela permet aussi de ne pas leur attribuer des besoins et préférences en se basant seulement sur nos propres projections et nos repères humains (anthropomorphisme). Des tests de préférence, attraction et rejet permettent ainsi d’avoir le point de vue de l’animal sur la ressource proposée.

Néanmoins les résultats de ces études sont parfois difficiles à interpréter, car la motivation à accéder à une ressource peut être influencée par l’état de bien-être de l’animal et de son tempérament. L’étude de la motivation des animaux repose sur les théories d’économie du comportement : plus un sujet est prêt à fournir un effort (« à payer ») pour accéder à une ressource, et plus elle a de la valeur pour lui. Les tests mesurant la motivation d’un animal impliquent la familiarisation et l’apprentissage de la procédure de test. Cela suppose que celui-ci fasse un premier choix : la participation ou non à l’expérience, qui peut être interprété comme un besoin de stimulation intellectuelle.

Marek Špinka nous parle ensuite de l’engagement de l’animal envers son environnement et des répercussions que cela peut avoir sur leur bien-être. Il définit d’abord quatre types d’engagements, chacun correspondant à un niveau de conscience, en rapport avec le modèle de neurobiologie affective de Panksepp (2017) (cf. tableau ci-dessous).

Engagement Niveau de conscience Niveau d’affect
L’animal réagit aux stimuli extérieurs

L’animal fait une action pour atteindre un objectif (but
consommatoire)

« Soi anoétique » qui est l’expérience sans réflexion ou sentience Perception sensorielle (douleur) et homéostatique (faim, satiété)
L’animal fait une action dans le but de développer une compétence ou une information « Soi noétique » qui inclus la réflexion et la sentience Implique l’apprentissage et la mémorisation des émotions primaires afin de s’adapter à des situations (flexibilité comportementale)
L’animal agit dans le but d’atteindre des objectifs planifiés et réfléchis « Soi autonoétique » qui implique des capacités de d’intention, de mémorisation, de planification, et d’introspection Implique la réflexion des états émotionnels passés afin de planifier le futur

Ceci a de l’importance pour le bien-être animal, car l’apprentissage et la flexibilité comportementale facilitent l’adaptation de l’animal à des situations différentes. Il est important de noter que l’engagement avec l’environnement peut aussi être provoqué par l’ennui (différence entre une forte motivation pour une stimulation et le manque de stimulation).

Rebecca Meagher poursuit la discussion de Marek Spinka sur la valeur de l’ennui pour le bien-être animal. Il est difficile de caractériser l’ennui d’un point de vue comportemental (les animaux pouvant manifester de la léthargie comme de l’agitation en réponse à l’ennui) ou d’un point de vue physiologique (niveaux croissants ou décroissants d’excitation). Les études sur l’ennui chez les animaux ont porté sur les durées d’interaction avec des objets inconnus et la motivation à travailler pour accéder à des stimuli. Chez les humains, la notion d’ennui est négativement associée avec la notion de « but de vie ». L’ennui des humains est liéà la dépression et l’anxiété, des problèmes de santé (somatisation, maux de tête), une baisse de la concentration et une plus grande propension à prendre des risques pour la recherche de sensations (consommation d’alcool et drogues, violence…). En revanche, chez les animaux captifs, l’ennui est considéré comme un moindre problème (car moins intense et visible), notamment car les conséquences peuvent être différentes de celles des humains et sont dues à la notion de réflexion sur soi (sens de la vie). En milieu naturel, la recherche de nouveauté et l’exploration comportent des risques et peuvent être néfastes pour l’animal. Cette prise de risque volontaire peut être observée chez les animaux détenus dans de mauvaises conditions qui ont tendance à adopter des comportements à risques, telle la consommation de drogues et alcool, et à s’infliger des blessures. La propension à ressentir l’ennui est liée à des caractéristiques de l’espèce (les espèces généralistes et opportunistes sont plus sensibles) et individuelles (intelligence) et peut changer au cours du temps. La mise en place d’évènements positifs et imprédictibles (obtention de nourriture) et l’enrichissement cognitif (demandant à l’animal de réfléchir pour obtenir une ressource) pourraient permettre de réduire l’ennui chez les animaux captifs.

L’article de Dan Weary et Jesse Robbins discute de la définition du bien-être animal et de l’importance donnéeàchacun de ses composantes : la « naturalité » (conditions de vie naturelles), le fonctionnement biologique (bonne croissance, santé…) et les émotions. En effet, selon l’angle d’approche, les conclusions sur l’état de bien-être d’un animal seront différentes. Le poids de chaque composante dépend en partie des moyens d’évaluation disponibles et de l’aisance du chercheur à les mettre en place, mais aussi de ses valeurs personnelles. Par exemple, l’évaluation des états émotionnels sont des mesures indirectes et subjectives, alors que les scores de lésions et de l’état de santé sont des mesures directes et plus objectives. De plus, les conceptions scientifique et populaire du bien-être animal diffèrent, ce qui crée le risque de ne pas traiter les préoccupations du public dans les études scientifiques. Par exemple, les quelques recherches sur la vision populaire du bien-être animal ont montré que celle-ci dépend de l’espèce considérée (la naturalité étant jugée plus importante pour les espèces sauvages et le fonctionnement biologique plus important pour les espèces de rente), mais aussi de la sémantique. En effet, le terme « qualité de vie » peut susciter des préoccupations que le terme « bien-être » ne déclenche pas (ex : traitement humain, émotions). Enfin, certaines préoccupations peuvent varier selon le contexte, par exemple la mise à mort d’un animal peut ne pas être considérée comme un problème de bien-être si elle est effectuée dans le cadre de la production alimentaire, mais peut être perçue comme un problème dans le cadre de la régulation de surplus de production (ex : poussins et veaux mâles) ou d’un contrôle d’épidémie.

Melissa Bateson et Colline Poirier dévoilent un nouvel outil d’évaluation de l’accumulation d’expérience: les biomarqueurs d’âge biologique. Les biomarqueurs sont des mesures biologiques objectivement quantifiables (ex : taille ou poids d’un organe, quantité de cellules…). A la différence de l’âge chronologique, l’âge biologique est déterminé par l’état des cellules somatiques, qui peuvent être endommagées par des expériences négatives (ex : stress) ou restaurées par des expériences positives (ex : soutien social). Ainsi, lorsque l’âge biologique est supérieur à l’âge chronologique, on suspecte une accumulation d’expérience négatives durant la vie de l’animal. L’expérience cumulative est le résultat de l’exposome, qui est la « liste » de toutes les expositions auxquelles l’individu fait face, de sa conception à sa mort. Lorsque l’on considère les effets d’une exposition, il faut garder en tête que chaque individu diffère dans sa réaction, et ne pas faire d’anthropomorphisme.Dans cet article, la longueur des télomères de leucocytes et le volume de l’hippocampe sont les biomarqueurs d’intérêt pour déterminer l’âge biologique d’un animal. La longueur des télomères protège les régions codantes de l’ADN des leucocytes, et est négativement corrélée avec l’âge chronologique et le risque de mortalité d’un individu. Le volume de l’hippocampe ou la quantité de matière grise est sensible à l’expérience cumulative, et en particulier au stress. Un travail de validation de ces biomarqueurs pour l’évaluation de l’âge biologique doit être effectué, ainsi qu’un travail de détermination des valeurs seuils de classification des expériences. Cette évaluation s’inscrit dans les demandes de l’Union Européenne relatives à l’évaluation (prospective et rétrospective) de l’effet cumulatif de la recherche sur les animaux de laboratoires (pour les animaux utilisés dans plusieurs protocoles au cours de leur vie).

James Serpell décrit le problème de la subjectivité dans l’évaluation du bien-être des animaux de compagnie, qui provient du fait que le bien-être animal est difficile à objectiver puisqu’il est lié à des valeurs et des morales personnelles. Les propriétaires d’animaux de compagnie ont tendance à attribuer des émotions secondaires à leurs animaux, sans fondement scientifique (ex : le regard coupable du chien, qui est plus du a la réaction du propriétaire qu’à l’action perpétrée). L’attachement aux animaux de compagnie peut aussi biaiser les évaluations de bien-être animal et peut même représenter un problème lorsque la vie de l’animal est prolongée bien qu’elle soit accompagnée de douleurs et de détresse. Un autre constat marquant de notre impact sur le bien-être des animaux de compagnie est la sélection pour des traits physiques « mignons » entrainant des problèmes de santé (ex : chiens brachycéphales), ce qui a causé une sélection indirecte pour les animaux petits, anxieux, nécessiteux, et en mauvaise santé. Mais cette vulnérabilité semble être appréciée des propriétaires, qui semblent même avoir une plus forte attraction pour les animaux « en danger » (ayant une faiblesse d’un point de vue  médical ou un historique d’abus), car en prendre soin semble plus gratifiant. Le désengagement moral et l’évitement de dissonance cognitive sont des mécanismes de protection que nous mettons en place pour accepter certains problèmes de bien-être animal. En résultent la déshumanisation des animaux de rente (pour rendre leur exploitation plus acceptable) et le déni de problèmes de bien-être de certaines animaux de compagnie (pour rendre leur détention plus acceptable).

Peter Sandøe, Sandra Corr, Thomas Lund et BjörnForkman discutent des problèmes éthiques de l’agrégation des indicateurs de bien-être animal, notamment dans le cadre de l’application du WelfareQuality Protocol. L’agrégation intra-individuelle est la somme des choix faits pour un seul individu et l’agrégation interindividuelle est la somme des choix faits pour un groupe d’individus. Le problème de l’agrégation interindividuelle est que certains animaux peuvent souffrir d’une décision et d’autres pas, ce qui entraine un débat éthique sur la considération des problèmes de bien-être animal à l’échelle d’un groupe (ex : est-ce plus acceptable d’avoir un seul animal en grande souffrance ou plusieurs animaux en souffrance modérée ?). C’est le problème du Welfare Quality Protocol, qui ne prend pas en compte le bien-être individuel et est victime de la compensation des critères due aux itérations de calcul (un critère d’évaluation peut être jugé mauvais mais être compensé par un critère jugé bon, et le score global sera bon). Ainsi, certaines exploitations agricoles obtiennent des scores élevés alors que certains critères d’évaluation ont été jugés mauvais. Une plus grande transparence dans les itérations est nécessaire pour fournir des évaluations plus objectives.

Michael Appleby s’intéresse aux moyens mis en place pour initier des changements pour la protection animale. Il semble intéressant de se poser cette question, surtout dans le cas où le bien-être animal entre en conflit avec les intérêts humains. In fine, les changements dans les pratiques d’élevage ou de soin des animaux résultent de la mise en place de législations, qui peuvent être initiées par les ONG, les industriels et les citoyens. Le débatréside dans la « taille » de ces changements : petits ou grands ? En effets, certains peuvent trouver inacceptable que de petits changements soient mis en place quand de grands changements sont nécessaires. Au contraire, d’autres peuvent penser que de grands changements sont infaisables alors que de petits changements permettraient un progrès. Il semble que le pragmatisme (bonne volonté à accepter des compromis) et le réalisme soient nécessaires pour obtenir des changements acceptables pour tous. Par exemple, le réalisme permet de prendre en compte les conséquences négatives de certaines législations bien intentionnées (ex : bannissement de l’abattage de chevaux aux USA qui a entrainé de plus longues distances à parcourir pour abattre les chevaux au Mexique ou au Canada). De plus, des changements graduels (petits) peuvent attirer plus de participants et donc améliorer le bien-être de plus d’animaux. Bien que la modération obtienne plus de résultats que le radicalisme, la passion est nécessaire pour initier le débat sur les changements à mettre en place.

Christoph Winckler questionne la validité des évaluations du bien-être animal dans les élevages et, comme Sandøe et al., critique en particulier l’absence de prise en compte de chaque individu. En effet le « bien-être » est une expérience individuelle, mais les évaluations de bien-être des animaux d’élevage se font souvent à l’échelle d’un groupe. Pour cela un échantillon d’individus du groupe est examiné, ce qui permet de déterminer la prévalence, l’incidence ou la fréquence de problèmes de bien-être au sein du groupe. Plus un groupe est grand et plus il est difficile d’identifier chaque individu pour l’examiner. Dans certains cas la mise en place d’actions pour promouvoir le bien-être implique d’identifier les individus en souffrance, mais souvent les mesures sont prises au niveau du groupe (enrichissement de l’environnement, diminution de la densité…). La détection automatique de problème de bien-être grâce à des technologies de pointe (Precision Livestock Farming) est un domaine qui s’est récemment développé. En revanche, ces technologies pourraient diminuer les compétences d’observation des agriculteurs(qui passeront moins de temps avec leurs animaux), ce qui pourrait impacter négativement la relation humain-animal (et donc en partie le bien-être des animaux).

Tove Christensen, Sigrid Denver et Peter Sandøe détaillent quatre approches pour la promotion du bien-être animal : initiatives des producteurs, initiatives législatives, choix du consommateur (labels) et initiatives par les entreprises à travers la mise en place de responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Ces quatre approches doivent évidemmentêtremenées conjointement pour que les changements soient efficaces. Les mesures de bien-être animal initiées par les agriculteurs, indépendamment des obligations légales, sont souvent considérées en rapport avec la productivité. De ce fait, il est important que les informations scientifiques sur l’optimisation des systèmes soient accessibles aux éleveurs, mais aussi d’accroitre leurs connaissances du bien-être animal, afin de leur permettre de prendre des initiativeséconomiquement viables et bénéfiques pour leurs animaux. Cela permettrait aussi d’améliorer l’image des agriculteurs, qui sont perçus comme négligents alors qu’eux pensent être au plus proche des besoins de leurs animaux (Bock et Van Huik, 2007).Les décisions législatives sont nécessaires pour initier des changements globaux et uniformes dans les élevages, et reflètent souvent la demande citoyenne. En effet, nous bénéficions tous du bien-être animal, même sans consommation de produits animaux, simplement par le fait de savoir que les animaux existent et ont une vie agréable. Néanmoins, si les coûts associés aux nouveaux systèmes de production sont trop élevés, il existe un risque que la production soit arrêtée et/ou relocalisée dans un autre pays (avec des règles moins strictes). La mise en place de labels est une approche intéressante car elle laisse au consommateur le choix de promouvoir lui-même le bien-être animal. Cependant, certains se méfient du « green washing » : que les industriels fassent des allégations sur l’amélioration du bien-être animal alors qu’il n’y a pas ou peu de changement dans leurs pratiques. Dans cette approche, il est essentiel de considérer la volonté des consommateurs de payer plus cher pour un produit, mais la question inverse pourrait êtreposée : quelles atteintes au bien-être animal les consommateurs sont-ils prêts à accepter pour payer moins cher leurs produits ? Cette approche peut donc aussi être optimisée en éduquant le public au bien-être animal. Enfin, l’incorporation du bien-être animal à la responsabilité sociale d’une entreprise pose le problème de la rentabilité de cette approche pour l’entreprise, car il faudrait pouvoir quantifier le gain économique associé à la revalorisation de l’image de cette entreprise. Plusieurs entreprises (ex : McDonald’s, Saintsburry) ont pris la décision d’acheter leurs produits animaux uniquement à des labels incluant des mesures de bien-être animal.

Emily Sena et GilianCurrie discutent la manière dont l’évaluation des risques et bénéfices peut êtreaméliorée. Le modèle du cube de Bateson (2005) présente trois axes (chacun ayant une valence positive et négative, représentant chaque face du cube) selon lesquels une analyse de risques et bénéfices peut êtreconsidérée dans le cadre du bien-être animal : le degré de souffrance de l’animal, la qualité de la recherche effectuée, et lebénéfice des découvertes. Malheureusement, aujourd’hui il n’existe pas de structure formelle d’évaluation de la qualité de la recherche. La probabilité de bénéfice de la recherche est souvent évaluée en rapport avec la rigueur de la question scientifique posée au moment de demande de financements, mais n’est pas liéeà la validité ou à la reproductibilité de l’expérimentationdécrite. La validité d’une expérience comporte trois volets : la validité interne (les effets observés sont bien dus à l’intervention expérimentale), la validité externe (les résultats peuvent êtregénéralisésà d’autres centres de recherche) et la validité conceptuelle (les résultats ou le modèle mesure bien ce qui était souhaité). Chaque facette de la validité d’une expérimentation est menacée par différents facteurs :

  • La validité interne est menacée par la manière dont les animaux sont sélectionnésavant l’expérimentation (biais de sélection) et manipulés pendant l’expérimentation (biais de performance), et comment les données sont analysées et interprétées (biais de détection). Ces biais peuvent êtreatténués par la mise en place de randomisation et de tests en aveugle.
  • La validité externe est menacée par le biais de publication (ne publier que les résultats attendus ou positifs), la standardisation de l’expérimentation qui parfois ne permet pas de prendre en compte la variabilité naturelle (réponse de chaque individu aux conditions environnementales), et la manière dont l’expérimentation est conçue (pour répondreà des questions précises).
  • La validité conceptuelle est, elle,menacée par le manque de justification de l’utilisation d’un modèle ou d’une mesure

La prise en compte des risques d’une expérimentation est déjà incluse dans l’évaluation des 3R : Remplacement (alternatives à l’utilisation d’animaux vivants), Réduction (du nombre d’animaux utilises) et Raffinement (des méthodesexpérimentales pour réduire les impacts sur le bien-êtredes animaux). Néanmoins, la réduction du nombre d’animaux peut en fait s’avérer négatif, car si le nombre est insuffisant pour répondre à la question expérimentale, alors celle-ci aura été conduite inutilement. La bonne construction et l’objectif d’une expérimentation devrait permettre d’utiliser un nombre optimal d’animaux.

Pour lire tous les articles en entier (et plus) : https://www.ufaw.org.uk/the-ufaw-journal/open-access

Autres références citées:

Bateson P 2005 Ethics and behavioral biology. Advances in the Study of Behaviourpp 211-233. http://www.psych.utoronto.ca/users/psy3001/files/Bateson%202005.pdf

Bock BB and van Huik MM 2007 Animal welfare: the attitudes and behaviour of European pig farmers. British Food Journal 109(11): 931-944. https://doi.org/10.1108/00070700710835732

Panksepp J, Lane RD, Solms M and Smith R 2017 Reconciling cognitive and affective neuroscience perspectives on the brain basis of emotional experience. Neuroscience and Biobehavioral Reviews 76: 187-215. https://doi.org/10.1016/j.neubiorev.2016.09.010

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